ÉDLC - Premier 10 k - Marée rouge à LaSalle

(Vraiment cool, notre t-shirt!)

Le rouge était à l'honneur hier à LaSalle. Même si nous n'avons pas participé aux épreuves officielles à la suite de l'annulation du 10 km, notre présence n'est pas passée inaperçue. Les t-shirts d'ÉDLC portés par la vingtaine de jeunes et autant de mentors ont mis de la couleur dans la grisaille de cette matinée de mars.

Après avoir pris possession de nos dossards, nous nous sommes rendus à la piste cyclable qui longe le fleuve. Le vent et le froid nous y attendaient, mais rien ne pouvait ébranler la motivation de nos jeunes coureurs. Mon oreille indiscrète portait attention aux différentes conversations et prenait note des objectifs de tous et chacun. Plusieurs étaient confiants de parcourir la distance en moins de 50 minutes. Nos gazelles les plus rapides peaufinaient leur stratégie de course en vue de franchir la ligne d'arrivée en 45-46 minutes. Quel que soit leur niveau, tous rassemblaient force et courage pour atteindre leur objectif personnel. Tout était prêt. Il ne restait qu'à attendre le départ.



Les derniers détails ont été réglés. Les dernières recommandations ont été formulées. Et finalement, le départ a été donné. Les jeunes se sont attaqués au parcours avec beaucoup de sérieux. Ils ont pris leur rythme et ont bien composé avec le vent et les faux plats. Le petit groupe dont je faisais partie maintenait un rythme oscillant entre 4:45 et 5:00 au km. Nous étions confortables et confiants. À mi-chemin, notre groupe demeurait uni. A. courait très bien. Juste derrière nous, il y avait J.-S., Donald et Sylvain Bernier, l'ultramarathonien, qui s'était joint à nous pour l'occasion.

Environ 3 km avant l'arrivée, mon lacet s'est détaché. J'ai tout de suite dit à A. de continuer. J'étais déçu. Tout allait tellement bien. En relevant la tête après avoir rattaché mon lacet, j'ai vu Sylvain qui m'attendait et qui m'a aidé à revenir dans le groupe. Ce que j'ai beaucoup apprécié. Merci encore Sylvain. Mais ce changement de rythme m'a obligé a puisé un peu plus creux dans mes ressources, et j'ai trouvé les derniers km assez difficiles. Sylvain m'encourageait, me disait de chasser les idées négatives. Puisque ces conseils venaient d'un gars qui a déjà couru 304 km en 48 h, j'ai serré les dents et après avoir retrouvé un semblant de second souffle, j'ai terminé fatigué mais satisfait de mon temps (48:26).

(Grimaçant, en compagnie de Sylvain Bernier)

Cinq ou six jeunes avaient déjà franchi la ligne d'arrivée, le premier en 45 minutes comme il l'avait annoncé. Chapeau. Nous avons ensuite assisté à l'arrivée des autres. M. a réussi un super temps d'environ 52 minutes, et que dire de P. qui a tout donné et a finalement terminé en moins de 60 minutes. Tous sans exception ont couru comme des champions. En l'absence du soleil, ce sont les visages de tous ces jeunes qui rayonnaient. Ils étaient fiers. C'était magnifique.

Nous avons été très bien reçus par les organisateurs de la course de LaSalle, notamment en offrant une visibilité extraordinaire au programme ÉDLC grâce à une remise officielle de médailles par la mairesse de l'arrondissement.

EDLC - Course du 28 mars et nouveau site Web

Je ne vous apprendrai rien : les organisateurs de la Course de LaSalle ont dû annuler l'épreuve du 10 km en raison des moyens de pression de nos chers cols bleus. Cette décision est très décevante parce que les jeunes d'EDLC se préparaient depuis plusieurs semaines en vue de franchir cette grande étape de leur programme d'entraînement.

Dans ce contexte, le comité organisateur d'EDLC a trouvé une belle solution : un 10 km « maison » le long de la piste cyclable de LaSalle. Malheureusement, l'expérience pour les jeunes ne sera pas aussi complète. Il n'y aura pas de chrono officiel ni des centaines de coureurs au départ. Mais bon, le principal objectif était de se tester sur 10 km après bientôt six mois d'entraînement. Pour ce qui est de l'ambiance d'une course officielle, ce n'est que partie remise.

Dimanche matin, si vous êtes dans le coin, venez encourager les jeunes. Le départ sur la piste cyclable, soit à environ 500 m du site de la Course de LaSalle, sera donné à 9 h 35. Souhaitons qu'il ne fera pas trop mauvais.

Autre invitation : allez visiter le nouveau site Web plus complet d'EDLC, à l'adresse www.etudiantsdanslacourse.org.

Entraînement père-filles

Eh oui, mes demoiselles ont étrenné hier leurs tout nouveaux souliers de course. Il fallait les voir se préparer et se réchauffer avant leur premier entraînement en vue du 2 km d'Ottawa. Au programme : jogging très relax dans la ruelle et autour du bloc. L'objectif était de courir 2 km pour leur donner une idée de la distance parce que pour elles, 2 km, ça ne veut pas dire grand'chose. Nous avons donc couru lentement 1 km, marché un peu, puis couru environ un autre km. J'ai d'ailleurs rigolé un peu. Après 300 m, mes filles s'étonnaient qu'on ait déjà parcouru une telle distance. Mais quand je leur ai rappelé qu'il y a 2000 m dans 2 km, elles semblaient trouver qu'il en restait pas mal plus qu'elles croyaient.

La cadette a abordé l'expérience avec prudence. De son côté, l'aînée se voyait déjà parcourir la distance en un temps record. À ma surprise, la plus jeune s'en est mieux sortie. L'aînée s'est rapidement plaint d'une crampe et a un peu traîné derrière. Son sourire avait disparu une fois de retour à la maison. La crampe y était probablement pour quelque chose, mais je crois plutôt que c'est son orgueil qui était blessé. Elle a bien vu que sa petite soeur avait fait ce premier entraînement sans trop de problèmes.

Prochain entraînement père-filles : samedi dans la matinée.

Mea culpa

Le 4 février dernier, dans un billet intitulé Leçon de marketing, je me disais impressionné par l'organisation du Marathon d'Ottawa après avoir reçu une carte postale personnalisée m'invitant à participer à l'édition 2010.

Dans ce billet, je me demandais si les organisateurs du Marathon de Montréal s'inspiraient de ce qui se fait ailleurs et je doutais de recevoir un courriel pour m'annoncer la fin du tarif réduit.

Je dois humblement me rétracter et faire mon mea culpa.

Mon doute ne s'est pas avéré : je viens en effet de recevoir le courriel tant attendu.

Je dois donc rendre à Jroad ce qui est à Jroad. Mon cher, vous aviez raison. Et sincèrement, j'en suis heureux. Et je souhaite continuer à être agréablement surpris et j'ai hâte de savoir ce qu'on nous réserve pour souligner le 20e anniversaire de l'événement.

Petit rappel : voici le message que Jroad m'avait laissé.
Ouf!...
je vois que vous n'avez jamais courru Montréal...
oubien vous ne savez pas comment prendre vos courriels.
Cela fait 3 ans que je reçois un courriel d'eux pour m'aviser que leurs tarifs augmentent à la fin mars...

Et ma réponse d'alors :
@ Jroad : J'ai couru le demi l'an dernier. Les organisateurs ont donc mon courriel. J'attendrai donc avec « impatience » un courriel d'ici le 31 mars, un courriel que je prendrai sans aucun difficulté, soyez sans crainte... Je suis heureux de constater que vous prenez la peine de vous porter à la défense des organisateurs du Marathon. L'opinion générale va malheureusement dans l'autre sens. En tant que Montréalais, je souhaite de tout coeur que notre marathon devienne un événement majeur de notre belle ville. Mais il ne faut pas jouer à l'autruche. Beaucoup de travail reste à faire.

« C'est 80 % psychologique et 20 % mental »

C'est ainsi que Michel Jodoin explique la répartition des efforts qu'il a dû déployer pour terminer le Marathon des sables, soit 6 étapes pour un total de 240 km. Sans oublier quelques points de pourcentage accordés à l'importance d'éviter l'enfer des ampoules...

Dimanche, avant notre entraînement dominical, nous avons eu le plaisir d'accueillir Michel Jodoin qui a participé l'an dernier à la 24e édition du Marathon des sables et termine ces jours-ci sa préparation en vue de sa participation à la 25e édition (2 au 12 avril 2010). Il nous a parlé brièvement de son expérience, montré le contenu de son sac (le MDS est une cours en autonomie totale. L'organisation ne fournit que de l'eau.) et présenté le DVD du MDS 2009. Une autre belle rencontre avec un coureur au parcours atypique. Imaginez-vous, il ne court que depuis 5 ans! Je ne sais pas ce que les jeunes vont retenir de son message, mais une chose est certaine : bon nombre de mentors rêvent maintenant de courir dans le désert du Maroc.

Après avoir entendu parler d'ultramarathon et de conditions désertiques, nous avons pris d'assaut la grande boucle du jardin botanique pour un entraînement de 65 minutes, le plus long à ce jour. Le vent était froid, une fine pluie tombait, rien à voir avec les paysages époustouflants des dunes! Plusieurs jeunes manquaient à l'appel. Est-ce à cause du changement d'heure ou du temps plutôt maussade? De mon côté, puisque M. était absent (malade), j'ai pu courir sans me préoccuper de mon rôle de mentor. Résultat : 13,4 km en 70 min environ dont plus de la moitié à mon rythme de demi-marathon. Même si mon assiduité à l'entraînement est loin d'être parfaite, je suis content de mon niveau de forme actuel.

Prochaine étape : dans moins de 2 semaines, nous courrons le 10 km à LaSalle. Pour les jeunes, ce sera la première vraie course, avec beaucoup de participants, des temps officiels publiés sur Internet, l'ambiance. Ça promet. Nous serons très visibles : une vingtaine de jeunes et autant de mentors avec les t-shirts rouges d'ÉDLC. N'hésitez pas à venir nous voir et surtout à encourager et féliciter les jeunes.