Après 10 km, tout baignait dans l'huile.
Après 21,1 km, tout allait bien. Nous avions une moyenne de 5:23 au km. Nous nous dirigions vers une portion descendante.
Vers le 24e km, premiers doutes. Les 25e et 26e km m'ont semblé interminables.
Au 30 km, tout s'est écroulé. Crampes douloureuses au mollet droit. Étirements, massages, marche...
Au 32e km, j'ai vu ma petite famille. Bisous, bisous, bisous et je repars. Je me sens comme une merde. Les crampes ne sont jamais très loin. Les 10 derniers km ont été un véritable combat. Contre mon corps, contre ma tête. Si Stéphane m'était pas resté avec moi, j'aurais abrégé mes souffrances et j'aurai traversé le pont du trajet du demi-marathon. Il pleuvait, j'avais mal à la jambe droite. Je traînais ma déception comme un boulet. Quand j'ai vu le lapin de 4:00 me dépassé, mon moral a mal encaissé le coup. J'avais pourtant bien fait mes devoirs, j'étais content de ma préparation, j'étais confiant, mais ce marathon a été mon plus difficile. À 7 km de l'arrivée, je me sentais très, très loin de Boston...
Finalement, mon calvaire a pris fin après 4:16:36.
En recevant ma médaille, j'avais des sentiments partagés. Très déçu bien sûr de mon temps, très loin de mon objectif. À la recherche de réponses pour expliquer ces crampes aussi douloureuses. Content malgré tout de m'être battu : 4:16:36, c'est quand même mieux que DNF. Un peu découragé de voir ce qu'implique une qualification à Boston.
Sur une note plus positive, j'ai vécu un beau moment au 2 km samedi. Nous l'avons couru en famille, en compagnie de Louise et Stéphane. Les filles étaient très heureuses d'avoir amélioré leur temps d'environ 2 min (Pascale et Élise). Voir leur sourire quand elle ont reçu leur médaille, ça valait tout l'or du monde.
Autre point positif, la très belle fin de semaine passée avec Stéphane et Louise. Un grand plaisir. Grâce à la course à pied et à EDLC, ce charmant couple fait maintenant partie de mes amis. Et ça, c'est nettement plus important que n'importe quel résultat de marathon.
Après 21,1 km, tout allait bien. Nous avions une moyenne de 5:23 au km. Nous nous dirigions vers une portion descendante.
Vers le 24e km, premiers doutes. Les 25e et 26e km m'ont semblé interminables.
Au 30 km, tout s'est écroulé. Crampes douloureuses au mollet droit. Étirements, massages, marche...
Au 32e km, j'ai vu ma petite famille. Bisous, bisous, bisous et je repars. Je me sens comme une merde. Les crampes ne sont jamais très loin. Les 10 derniers km ont été un véritable combat. Contre mon corps, contre ma tête. Si Stéphane m'était pas resté avec moi, j'aurais abrégé mes souffrances et j'aurai traversé le pont du trajet du demi-marathon. Il pleuvait, j'avais mal à la jambe droite. Je traînais ma déception comme un boulet. Quand j'ai vu le lapin de 4:00 me dépassé, mon moral a mal encaissé le coup. J'avais pourtant bien fait mes devoirs, j'étais content de ma préparation, j'étais confiant, mais ce marathon a été mon plus difficile. À 7 km de l'arrivée, je me sentais très, très loin de Boston...
Finalement, mon calvaire a pris fin après 4:16:36.
En recevant ma médaille, j'avais des sentiments partagés. Très déçu bien sûr de mon temps, très loin de mon objectif. À la recherche de réponses pour expliquer ces crampes aussi douloureuses. Content malgré tout de m'être battu : 4:16:36, c'est quand même mieux que DNF. Un peu découragé de voir ce qu'implique une qualification à Boston.
Sur une note plus positive, j'ai vécu un beau moment au 2 km samedi. Nous l'avons couru en famille, en compagnie de Louise et Stéphane. Les filles étaient très heureuses d'avoir amélioré leur temps d'environ 2 min (Pascale et Élise). Voir leur sourire quand elle ont reçu leur médaille, ça valait tout l'or du monde.
Autre point positif, la très belle fin de semaine passée avec Stéphane et Louise. Un grand plaisir. Grâce à la course à pied et à EDLC, ce charmant couple fait maintenant partie de mes amis. Et ça, c'est nettement plus important que n'importe quel résultat de marathon.
6 commentaires:
Bravo d'avoir persévéré! C'est si difficile de terminer une course (surtout un marathon!) quand les objectifs deviennent hors de portée et qu'on souffre beaucoup. Et puis, c'est vrai que les résultats, ce n'est pas si important finalement. Être en santé en entourés d'êtres chers, ça vaut beaucoup plus!
Merci Geneviève! Aujourd'hui, je suis drôlement content d'avoir été jusqu'au bout. C'était pas facile, mais ça valait la peine. On tire des leçons de chaque expérience, positives ou négatives.
Comme quoi les marathons se suivent et ne se ressemblent pas et c'est tant mieux tant qu'à moi. Je te lève mon chapeau pour ta persévérance de fer. Gros bravo Éric !!
Salut Sylvie,
Persévérance de fer, peut-être, mais mollet en bouillie ;-)
J'ai entendu de plusieurs participants que l'humidité ambiante leur avait joué des tours, y compris pour l'endurance dans les jambes... et tu as quand même surmonté la douleur, le moral bas et la pluie et passé au travers, donc ... chapeau Éric, comme dit François tu es vraiment un guerrier!
La chaleur accablante rendait les performances difficiles. Un 4h16 dans ces conditions c'est signe que tu étais en pleine forme. Félicitation.
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