On attendait cette annonce avec beaucoup d'intérêt, mais ce ne sera pas pour cette année. Yves Boisvert a mis fin aux spéculations ce matin avec une excellente chronique dont il a le secret (Une ville ingouvernable, surgouvernée). Pas de nouveau trajet en 2011 pour le Marathon de Montréal. Oubliez l'arrivée dans le Vieux-port et n'espérez plus un parcours qui mettrait davantage en valeur les beautés de Montréal.
Bien sûr, il y a le pont Jacques-Cartier, les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame, quelques beaux petits coins comme la rue de la Commune et la descente de la rue De Lorimier, et l'approche du stade. Mais il faudra se retaper Des Carrières et l'interminable segment sur Rachel, jusqu'à Pie-IX. C'est déjà pas jojo en temps normal, imaginez avec 35 km dans les pattes. On finira encore dans le stade, cette arrivée si prometteuse qui m'a malheureusement toujours laissé sur ma faim. L'arrivée au stade, c'est un non-événement en quelque sorte. Déjà visible de la ligne de départ, le stade se laisse désirer pendant les 42,2 km. En haut de la côte de Pie-IX, les préliminaires vont bon train, le mat se fait invitant et on se met à fantasmer sur la Porte Marathon. Mais une fois à l'intérieur, ça tombe à plat, les illusions s'envolent. L'arrivée au stade, c'est comme un coït sans orgasme.
C'est bien dommage tout ça. Avec un peu de volonté, il y aurait sûrement moyen d'avoir un plus beau parcours, ce qui aiderait à créer un engouement pour le Marathon, ce qui attirerait davantage de coureurs, ce qui favoriserait le tourisme, ce qui permettrait à plein de monde de faire des sous, tout en faisant la promotion de l'exercice physique et du dépassement personnel. Ben non, à Montréal, c'est très compliqué. Hey, M. le maire. C'est bien beau, les bixis, mais faudrait pas s'arrêter là!!!
3 commentaires:
Il y a de PLUS EN PLUS de gens (tellement) qui voyagent à travers le monde, avec comme objectif premier de se rendre à un évènement de course majeur... Il me semble que ça devrait encourager nos dirigeants municipaux à mettre un peu d'ordre dans leurs rouages compliqués! Accueillir des gens de partout apporte des $ et beaucoup de visibilité à une ville. De plus, les coureurs montréalais (de plus en plus nombreux) sont aussi des électeurs, ne l'oublions pas.
Salut Claire,
Tout à fait d'accord avec ton commentaire. Ça parait si évident que j'ai du mal à comprendre la réticence de nos dirigeants.
J'imagine que nos dirigeants ne se sentent pas pressés d'agir étant donné que les inscriptions sont en hausse d'année en année. Cette tendance risque cependant de s'inverser à mesure que les gens vont vivre de mauvaises expériences (j'avais lu entre autres qu'il y avait eu une congestion monstre l'an dernier à l'arrivée du 10 km).
Pour ma part, je vais passer mon tour encore une fois cette année. En plus des problèmes d'organisation dans la configuration actuelle, je trouve déprimant de finir une course (et de relaxer après) dans un gros cercueil de béton...
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