J'ai profité du congé de la Fête du souvenir pour me lancer un petit défi : aller rejoindre ma copine à l'UdeM en courant. Selon Google Maps, il y a 5,3 km entre la maison et le CEPSUM.
C'était très agréable de courir en suivant grosso modo le trajet que je fais habituellement à vélo. Je n'étais pas du tout dans le même état d'esprit. Le rythme de la course à pied permet davantage de jeter un coup d'oeil dans les boutiques, de regarder les affiches publicitaires, les passants, les maisons, etc. L'état de la route devient une variable moins importante qu'à vélo. Sur la rue Bernard, un chantier n'attend pas l'autre, mais le coureur évite les obstacles d'une enjambée gracieuse alors que le cycliste essaie de rester en vie et de se faufiler entre les voitures sous le regard agressif des conducteurs exaspérés.
Le coureur profite davantage des parcs. À vélo, je n'aime pas rouler vite dans les petits sentiers. J'ai l'impression de briser la quiétude des promeneurs et autres flâneurs. Mais à la course, je me fonds dans le décor et je traverse les parcs en harmonie avec les autres occupants, humains et autres.
Après un sympathique lunch avec ma douce, j'ai pris la route du retour. Puisque je n'avais jamais couru deux fois 5 km coup sur coup, j'étais à l'affût du moindre petit malaise musculaire ou autre signe de fatigue. À ma grande satisfaction, mes jambes étaient légères, je ne sentais bien. J'ai donc redescendu la pente et jogué tranquilo jusqu'à la maison.
Je repousse graduellement mes limites. Je suis heureux et confiant. Mes défis futurs me semblent de plus en plus réalistes.
1 commentaire:
Ton récit me rappelle tant de souvenirs. Tout coureurs passe par là. Un entraînement presque ludique qui nous fait voir que l'on peut aller plus loin que ce que l'on pense.
Bravo! Il est bien ton blogue.
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