À l'occasion d'un séjour au chalet de mes parents, j'ai poursuivi ma « préparation » en vue du XTrail Mont-Orford en m'attaquant au sentier de la Montagne noire.
J'ai déjà marché plusieurs fois ce sentier, mais c'était la première fois que je me pointais au pied de la montagne avec l'idée de me rendre au sommet en courant. Dans mes souvenirs, je voyais un sentier étroit, plusieurs segments très pentus, beaucoup de roches et de racines. Bref, un test plus représentatif de ce qui m'attend samedi prochain.
Sous un soleil magnifique, je me suis lancé dans le sentier. À ma surprise, j'ai découvert que le sympathique sentier a été transformé en autoroute : 3-4 m de largeur, nivelé à la pépine. Je me suis souvenu d'avoir distraitement lu un message au début du sentier où l'on avertissait les randonneurs que des travaux était en cours pour élargir le sentier pour des questions de sécurité. Naïvement, j'avais imaginé quelques arbres coupés ici et là...
Avec à peine plus de 500 m de parcouru, j'ai dû interrompre mes réflexions sur cette triste défiguration du paysage pour retrouver une fréquence cardiaque plus raisonnable. Une enfilade de segments très abrupts m'ont forcé à marcher. Je pensais à la description de l'épreuve du 21 km du XTrail où les organisateurs expliquaient que la majorité des participants allaient marcher dans l'ascension du Mont-Orford. Ça promet!
À peu près à mi-chemin dans la montée, j'ai croisé la pépine, endormie parmi les arbres. Bonne nouvelle, le reste de l'ascension s'est faite dans un vrai sentier de montagne. Plus technique, mais nettement plus plaisante.
Après un arrêt sur le site de l'écrasement du Liberador, il ne restait qu'un petit km pour atteindre le sommet. Pas grand chose à dire sur le sommet. Il n'y a pas vraiment de vue à couper le souffle. Il y a beaucoup d'arbres et à travers les branches je crois qu'on peut voir en partie le Lac de la Montagne noire. Pas de vue du Lac à l'orignal.
Très stimulante descente. Vigilance obligatoire. Tout s'est bien passé, sauf pour une petite frayeur avec seulement 2 km à faire. J'ai pilé dans un trou bien dissimulé par des feuilles. Aïe! Douleur à la cheville... Ah non, ce serait trop bête... Heureusement, après un petit massage, il ne semblait pas y avoir de dommages graves. Le reste de la descente s'est passée sans histoire. Agréable, rapide, encourageante.
Mes Trail-Attack ont eu leur baptême de bouette. Bonne chose parce que si je me fie aux prévisions météo, il y en aura en masse samedi prochain.
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