Quel bizarre mois de janvier et début de février...
Après avoir récemment souffert de crampes aux pouces à force de me les tourner, un seul téléphone du bureau a radicalement bouleversé mon horaire et a dicté mon emploi du temps jusqu'au 21 février à 8 h. Un seul fichier, beaucoup de mots, une échéance non négociable. En résumé, l'équivalent de presque deux mois d'ouvrage en un seul. Super, je vais combler le retard accumulé en décembre et début janvier, mais moins super, j'ai dû déroger de mon plan d'entraînement. Faute de temps bien sûr, mais surtout par manque de tranquillité d'esprit. Aller courir ne me reposait pas, ne me calmait pas. Une petite voix me rappelait sans cesse qu'une montagne de travail m'attendait, que j'allais sûrement regretter de consacrer ce temps si précieux à une activité aussi futile que de courir en rond au parc Jarry.
Habituellement, j'arrive aisément à faire taire cette petite voix. Mais pas ces derniers temps. Tous ces mots me pesaient sur la conscience et fournissaient des arguments convaincants à ladite voix. Résultat : beaucoup moins d'entraînement que prévu et une aiguille de pèse-personne pointant un peu plus vers la droite. Cas classique : assis toute la journée, trop de café, repas moins équilibrés, plus de cochonneries.
Mais, bon, heureusement tout n'est pas noir. Malgré toutes mes dérogations au plan d'entraînement, grâce à mon engagement de mentor, j'ai fait tout de même une dizaine de sorties en janvier pour un total d'environ 86 km. Pas de quoi pavoiser, j'en conviens, mais la forme est tout de même au rendez-vous. Jeudi dernier, après un court entraînement avec les jeunes, j'ai enchaîné avec quelques intervalles et quelques accélérations, et j'étais heureux de la réponse générale de mes jambes.
Alors, je ne désespère pas. Le marathon est encore loin. Mon gros projet est sous contrôle. Je suis un peu plus rassuré. Les deux prochaines semaines seront assez intenses. Vais-je avoir l'esprit assez tranquille pour reprendre plus assidûment mon plan? Vais-je pouvoir clouer le bec à la petite voix fatigante? Pas sûr... Peut-être avec de la musique, forte. Quelques découvertes récentes, comme Flyleaf ou Apocalyptica, pourraient faire l'affaire. D'ailleurs, j'ai très hâte au 10 mars, les gars d'Apocalyptica seront au Métropolis avec leurs violoncelles et leurs looks gothiques. J'y serai, même si je crains de faire augmenter la moyenne d'âge du public. Pas sûr qu'il me reste un t-shirt à tête de mort dans mes tiroirs...
2 commentaires:
Lâches pas cher Éric! Moi aussi j'ai bien aimé l'entraînement de jeudi soir.
Et fais taire cette petite voix au plus vite, elle t'empêche de trouver un bon équilibre.
à+ avec les jeunes de EDLC!
Pierre L
Salut Pierre,
Ah, la quête de l'équilibre...
Je travaille là-dessus ;-) Je suis d'ailleurs allé courir ce matin. Ça fait tellement de bien.
À jeudi
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