dimanche 18 avril 2010

Banque Scotia 21k de Montréal

Une journée à encercler sur mon calendrier de coureur. Record personnel, non seulement pour le parcours du 21k de Mtl mais également pour le demi-marathon. Ce résultat est bien sûr le fruit de mon entraînement nettement plus sérieux, mais aussi d'une préparation presque parfaite la veille et le matin de la course.

Hier, avant d'aller au lit tôt pour m'assurer bonne nuit de sommeil, j'avais préparé mon sac, ma fuel belt, mon linge, etc. J'ai rechargé ma montre. J'avais acheté des gels, une bouteille de Gatorade. Tout était prêt. J'ai bien soupé, des pâtes avec une délicieuse sauce aux champignons, un fond de verre de vin (quelle sagesse!). J'avais le sentiment d'être en contrôle, de n'avoir rien oublié. J'étais calme.

À mon réveil, l'excitation caractéristique d'un matin de course était au rendez-vous. Mais puisque tout était prêt, j'ai pu déjeuner et finir de me préparer tranquillement avant de prendre le métro jusqu'à l'Île Saint-Hélène. Sur place, après avoir récupéré ma puce, j'ai continué ma préparation méthodique. Je me suis changé, j'ai mangé une barre, bu du Gatorade. Tout allait sur des roulettes. Malgré le temps incertain, je n'avais pas froid, j'avais bien choisi mes vêtements.

Vingt minutes avant le départ, j'ai commencé mon réchauffement. Je me sentais bien et calme. La foule devenait de plus en plus dense au site du départ. J'aime beaucoup l'ambiance d'avant-course. Avant de plonger dans ma bulle, j'aime observer les gens, saisir des bouts de conversation. C'est beau de voir autant de monde braver les éléments pour faire une activité somme toute parfaitement inutile, pour le simple plaisir de se dépasser.

Lorsque le départ a été donné, j'étais tellement préoccupé par mon appareil photo et les séquences que je voulais filmer que j'ai oublié de démarrer mon chrono. Je ne m'en suis rendu compte qu'en arrivant à la bannière du 2 km. Pas fort... Je me suis donc concentré sur mon rythme, en m'efforçant de le maintenir entre 4:45 et 5:00 min au kilo.

Après la première boucle, soit environ 4 km, tout allait bien, et j'ai conservé ces sensations positives jusque sur l'Île Notre-Dame. Comme l'an passé, j'ai beaucoup aimé courir sur le circuit de F1. Également comme l'an passé, j'ai trouvé très longue la portion du parcours autour du bassin olympique. En plus, il s'est mis à pleuvoir plus fort. Ça m'a paru interminable, mais au bout de la longue ligne droite, après avoir dépassé à bannière du 15 km, j'ai chassé ces idées négatives. Dernière section sur le CGV et retour sur l'île Sainte-Hélène.

En revenant sur l'Île Sainte-Hélène (photo de B. St-Pierre)

Les derniers cinq km se sont bien passés. Je n'ai pas eu de baisse d'énergie. Je n'ai pas vraiment accéléré, mais j'ai continué à maintenir un rythme inférieur à 5:00 au kilo. Même si j'avais déjà les pieds bien mouillés, j'essayais tant bien que mal d'éviter les flaques d'eau et la boue. En voyant s'approcher la structure du pont Jacques-Cartier, je sentais la fin arriver. Et j'ai franchi la ligne en 1:43:36.5. J'étais très fier. J'ai amélioré mon record personnel, et je sais que je peux encore faire mieux. Aujourd'hui, je n'avais aucune envie de souffrir. Mon corps aurait pu en donner plus, mais ma tête voulait jouer « safe ». Donc avec un peu plus d'entraînement et surtout de confiance, je suis certain de pouvoir faire un peu mieux. Cool!

3 commentaires:

Sylvie a dit…

Félicitation!

sylvain bernier a dit…

Bravo Éric pour ton record personnel. En plus avec cette température encore plus méritant A + :0).

La Tortue têtue a dit…

wow! bravo.