ÉDLC - Dimanche dynamique du 28 février

Ce matin, j'ai vécu des bons moments. Tout d'abord, nous avions notre course dominicale hebdomadaire. Au programme, 60 minutes de course au Jardin botanique. 60! Les jeunes ont progressé de manière incroyable. Il n'y a pas si longtemps, certains peinaient à courir 20 minutes sans marcher, et aujourd'hui tous ont couru à leur rythme pendant 1 h. Il n'y a pas de doutes : ils sont tous sur la bonne voie. Au retour au CPC, ma montre affichait 10,35 km.

Nous avions de la grande visite ce matin. Dans le cadre du dimanche dynamique de février, nous recevions Matthieu Proulx, un joueur des Alouettes de Montréal.

Après avoir couru avec les jeunes, Matthieu a fait une brève présentation et a longuement répondu aux questions. Il a beaucoup insisté sur l'importance de faire ce qu'on aime dans la vie et, pour y arriver, de rester à l'école. D'entrée de jeu, il a dit aux jeunes que lui aussi trouvait l'école plate. Mais qu'il fallait passer par là pour pouvoir faire ce qui les passionne pendant toute leur carrière professionnelle. Très à l'aise avec les jeunes, il a su capter leur attention et leur transmettre des messages importants fondés sur son propre cheminement, notamment d'avoir terminé ses études en droit et de travailler comme avocat tout en poursuivant une carrière de sportif de haut niveau.

Après le départ de Matthieu, les mentors ont fait le point avec leur jeune. L'exercice visait à obtenir les commentaires des jeunes sur les points forts du programme et sur les améliorations qui pourraient être apportées. J'ai donc jasé avec M. pendant une bonne quinzaine de minutes. Il n'avait que des bons mots sur le programme. L'encadrement, les entraînements, l'équipement fourni, les activités, les mentors, etc. À son avis, il n'est pas nécessaire d'apporter des changements. Il a souligné que le programme le force à mieux s'organiser, ce qui a un effet positif sur ses études.

Il était très content de me dire que ses orthèses donnent de bons résultats. D'après son estimation, le mal est parti à 95 %. C'est drôle, depuis qu'il a appris qu'il a les pieds plats, il découvre que plein d'autres gens ont le même problème et qu'avec des orthèses, ils peuvent faire normalement leurs activités. Au départ, ça le chicotait. Il se disait « Pourquoi moi? ». Mais maintenant qu'il n'a presque plus mal, il est très motivé, peut-être même trop! Quand je lui ai demandé le temps qu'il vise au 10 km de LaSalle, il a répondu 45 minutes. Ouf, un peu trop ambitieux à mon avis. C'est l'effet d'entraînement. Dans notre groupe, un jeune est très rapide. Naturellement, les autres essaient de rivaliser. Au cours des prochaines semaines, je vais profiter des entraînements pour l'amener à se fixer un objectif plus réaliste. À défaut de quoi, il apprendra à la dure. On est tous passé par là!

Au risque de me répéter, ÉDLC est vraiment un super projet, et je n'ai aucun doute que la très grande majorité des jeunes tireront des leçons positives de leur expérience. Les effets bénéfiques se manifestent déjà.