lundi 5 octobre 2009

DMG 2009

Le relief de la région de Granby n'est pas plat. J'ai réalisé hier qu'il y a des cotes. Mes mollets peuvent en témoigner ce matin. C'est fou comme la voiture fausse notre perception du relief.

Ceci étant dit, malgré la difficulté inattendue du parcours, j'ai beaucoup aimé participer au Demi-marathon de Granby. Pour commencer, mon père m'accompagnait. Il était très déçu de n'avoir pas pu être le long du parcours à Montréal. Alors quand je lui a proposé de m'accompagner à Granby, il a dit oui sur-le-champ. Mon père n'est pas un grand sportif. Il pratique différents sports de façon récréative. Mais j'ai senti son admiration pour l'effort, la persévérance et le dépassement de soi nécessaires dans un demi-marathon.

J'ai vécu des beaux moments hier. En passant devant un enclos où quatre ou cinq chevaux nous regardaient passer l'air amusé, un coureur a lancé qu'il aimerait bien en prendre un pour la fin du parcours. Pendant les quelques minutes qui ont suivi, on s'est demandé comment il faudrait s'y prendre pour enfiler la puce au cheval. C'était bien, ça m'a permis de penser à autre chose quelques temps. Plus loin, entre les 12e et 13e km, une coureuse m'a dit qu'elle trouvait le parcours bien difficile. J'étais bien d'accord avec elle. On a jasé quelques minutes. On se disait que l'avantage de faire un aller-retour, c'est qu'on sait ce qui nous attend. Par contre, on sait que chaque côte qu'on descend devra inévitablement être remontée. Rien n'est parfait. Elle m'expliquait qu'elle cassait toujours vers le 15e km. Je l'ai encouragée du mieux que j'ai pu en lui disant que le pire des côtes serait derrière elle rendue là. Eh bien, je l'ai revue à l'arrivée et elle était toute contente de me dire qu'elle avait réalisé son meilleur temps. Elle m'a dit que mes encouragements ont porté fruit. Cool! Il me faut également souligner la belle motivation de la majorité des bénévoles qui ont redoublé d'efforts jusqu'à la fin pour nous encourager. En haut des côtes au retour, ça faisait du bien.

Je n'avais pas d'objectif précis hier matin en prenant le départ, mais avec 5 km à faire, j'ai calculé que je pouvais finir en moins de 1:50. Sachant que les pires côtes étaient maintenant derrière moi, j'ai augmenté un peu la cadence. J'en avais encore sous la semelle, juste assez. J'ai finalement franchi la ligne d'arrivée en 1:49:40.8. Très satisfait du résultat. J'ai amélioré le temps que j'avais fait au demi du marathon de Montréal, et le parcours était nettement plus difficile. Je suis fier de moi, pour ma course, mais également d'avoir entendu mon père dire qu'il participerait peut-être à un 5 km ou 10 km marche la prochaine fois qu'il m'accompagnerait à une course. Je vois d'ici le portrait : mon aînée qui cours le 1 km, mon père qui marche un 10 km et moi qui boucle un autre demi ou peut-être plus... Qui sait?

2 commentaires:

Unknown a dit…

Bravo Eric pour ce demi-marathon et félicitation pour ton chrono !

Sylvie a dit…

Félicitation pour ta course! Avoir su que tu y étais, j'aurais essayée de te trouver ;-)