dimanche 16 octobre 2011

XTrail Orford 2011

À notre arrivée au centre de ski, le portrait était plutôt négatif. Pluie abondante et le sommet du Mont Orford enveloppé dans d'épais nuages. Déjà, de grandes flaques d'eau au pied de la montagne laissaient présager un festival de bouette dans les sentiers.

Heureusement, le ciel s'est dégagé. J'ai vite enlevé mon coupe-vent, mes manches et la casquette. Vers le 10e km, le soleil a même commencé à nous faire quelques clins d'oeil.

Le fun et le «mud fest» ont véritablement commencé vers le 12 e km, lorsque le trajet a emprunté le sentier des crêtes. Des mares de boues, des roches glissantes, des racines, etc. La prudence était de mise. Après un bref élan de témérité, je me suis retrouvé couché sur le côté, heureusement sans gravité. J'ai beaucoup marché dans les portions montantes, et malgré cette gestion des efforts, mes mollets étaient été fortement taxés. J'ai dû gérer des crampes entre les 15e et 18e km. Heureusement, la vue magnifique était magnifique, ça permettait de me changer un peu les idées.



Graphique fourni par Gilles



Le moment le plus dur a sans contredit été la jonction entre le sentier des crêtes et la pente de ski que nous empruntions pour accéder au sommet du Mont Orford. Après une descente assez technique, nous sortions du bois pour voir une longue ascension (le petit creux sur le graphique ci-dessus environ au 19e km). Pénible pour les jambes et pour le mental. Je savais que Stéphane et Louise m'attendaient quelque part après cette montée infernale. Ça m'a aidé à me botter l'cul, au figuré bien sûr, parce que dans l'état où se trouvaient mes jambes, je n'aurais pas pu botter le cul de qui que se soit...

Comme prévu, mes amis m'attendaient, et j'ai terminé l'ascension avec eux. Au sommet, j'ai le temps de prendre quelques jujubes. Franchement délicieux! Tellement meilleurs que les gels. À un point de ravitaillement, on nous a donné un gel eload à l'orange. Rarement goûté quelque chose d'aussi dégueux. J'ai aussi dû rapidement enfiler mon coupe-vent. Le vent au sommet m'a refroidi d'un coup sec.



La descente s'est bien passée. Stéphane m'a accompagné et s'est même tapé le champ de bouette. Avec un km à faire, une dernière petite montée et ensuite l'arrivée s'est dessinée au loin. Après 3:29:13 d'efforts, j'ai franchi la ligne le sourire aux lèvres. Un grand bonheur et une immense satisfaction. Expérience des plus concluantes.



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