Depuis le demi d'Ottawa, j'ai beaucoup moins couru. J'avais l'impression d'avoir atteint un bon niveau et que je pouvais simplement me contenter de maintenir le tout sans trop forcer.
Malheureusement, j'avais tort. Mes deux derniers entraînements avec la gang m'ont prouvé le contraire, particulièrement hier soir. Je n'avais pas d'énergie et j'étais anormalement essoufflé. Après le deuxième intervalle, j'ai levé le pied et poursuivi l'entraînement avec des coureurs qui avaient adopté un rythme plus lent. En retournant à la boutique, je sentais une douleur dans le haut de la cuisse droite. Dure soirée... Je crois que je vais réduire mes attentes en vue de la Grande virée des sentiers.
La semaine passée, nous avons fait le test sur 2000 m. Dans le nid de nos Alouettes, il s'agissait de chronométrer le temps nécessaire pour faire cinq tours de piste. À titre de repère, je devais tenter de maintenir un rythme d'environ 25 s au 100 m. Tout a été relativement bien les trois premiers tours, mais par la suite, l'expérience est devenue beaucoup plus désagréable, comme une brûlure sous le sternum. Mais grâce à l'orgueil, j'ai parcouru la distance en 8:25. Ce résultat, par de savants calculs (voir site Web), me permet d'établir des objectifs réalistes (semble-t-il) sur différentes distances. Ce qui me donne : 46:17 (10 km), 1:45:48 (demi) et 3:50:55 (marathon). Hum, à suivre...
Dans un autre ordre d'idées, j'ai appris en parcourant différents sites Web et blogues que deux équipes de la Boutique ont participé l'an dernier au Relais du Lac Memphrémagog. J'en ai parlé à différents membres de ces équipes et plusieurs sont intéressés à relever le défi encore une fois cette année. Je serais bien intéressé. À suivre...
Toujours sur le Web, je suis les exploits de deux ultramarathoniens québécois aux 6 jours d'Antibes. Après 101 h de course, Sylvain Bernier occupe le 20e rang avec 435,120 km et Michel Gouin a parcouru 378,140 km et est en 36e place. Le site de la course est magnifique, au bord de la Méditerranée. J'espère que les coureurs l'apprécient parce que le meneur a déjà fait le parcours 470 fois (608,650 km). Hallucinant!
Pour finir, je suis totalement désabusé de voir l'intolérance dont font preuve certains automobilistes, cyclistes, patineurs, marcheurs, et même les sédentaires, dans le dossier du CGV. Dans de trop nombreux cas, les commentaires lus sont d'une tristesse immense. Le gros bon sens est trop rarement au rendez-vous. Je ne peux pas croire que dans sa « grande sagesse », l'être humain ne peut pas trouver une solution. En tout cas, les administrateurs du Parc Jean Drapeau n'ont franchement aucune vision ni imagination. Pas fort...
Je me demande ce que les marmottes en pensent. Elles doivent trouver les humains pas mal con!
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