Après une drôle de semaine, autant sur le plan personnel que professionnel, je constate que j'ai quelque peu dérogé de mon programme d'entraînement. J'ai paressé dimanche matin dernier. Il y a eu une tempête de neige mercredi. Et finalement, les échéances au travail ont fait le reste.
Je savais au départ que le respect du programme du Défi Endurance était un objectif ambitieux. Ce n'était pas tant ma condition physique qui m'inquiétait mais plutôt ma capacité à concilier le travail, la famille et l'entraînement.
L'entraînement me procure un bien immense, mais c'est une activité de plus à faire rentrer dans un calendrier déjà chargé. C'est également une activité qui a une incidence sur la vie familiale. J'ai beau me répéter qu'il est important de prendre du temps pour moi, d'oublier momentanément mes responsabilités conjugales et paternelles, de me concentrer sur mes objectifs sportifs personnels, le spectre de la culpabilité me hante toujours un peu.
C'est loin d'être évident de tout faire « fitter » dans l'horaire. Pour m'entraîner, je dois faire des choix et privilégier certaines activités, toujours aux détriments d'autres. Une fois les obligations familiales et professionnelles remplies, il reste heureusement toujours du temps pour l'entraînement. Avec un peu de discipline et d'organisation, la conciliation travail-famille-entraînement demeure possible. Difficile, mais possible.
1 commentaire:
Même combat de mon côté.
Les semaines où mes 5 entraînements prévus passent à 4, je déculpabilise en me disant que 4x semaine c'est déjà un meilleur rythme qu'après la naissance de ma Grande. Aussi, le ressourcement et les sourires que je tire de mes entraînements sont bénéfiques pour tout mon entourage: je deviens irritable quand je saute 2 jours ;)
Bonne chance!
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